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Tervetuloa! Pour ce qui se sont perdu sur mon blog, je suis une petite fleur du sud vivant en Finlande depuis septembre 2005.

Pour ceux qui étaient habitués à voir "Blabla et p'tits tracas de Nini" ne vous inquiétez pas ! C'est bien ici mais juste quelques petits changements au titre du blog par rapport à son contenu du fait qu'il y ait beaucoup moins de blabla
Vous trouverez ici mes opinions de films, de lectures, mais aussi quelques photos, musiques...

Je vous laisse voir par vous même ^-^


Bonne visite !





















             

Grenier

15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 14:26
A Tokyo, un jeune cadre publicitaire mène une existence tranquille. Il est amoureux d'une jeune fille par fascination pour ses oreilles, est l'ami d'un correspondant qui refuse de lui donner son adresse pour de confuses raisons, jusqu'au jour où cette routine confortable se brise. Pour avoir utilisé une photographie apparemment banale où figure un mouton, sa vie bascule. Menacé par une organisation d'extrême droite, il va se mettre en quête de cet animal particulier, censé conférer des pouvoirs supra-naturels...

Ayant apprécié deux de ses romans que j'ai lu (particulièrement "Rovage sur Kafka") j'avais voulu en lire un autre. Une amie d'Heureuse (cillbq, si je me souviens bien de son pseudo) m'avait recommandé quelques titres de cet auteur, mais le titre de se roman m'avait attiré. Puis la quatrième couverture.
Malgrès tout je fus déçu...Je m'attendais à passer un bon moment dans une histoire loufoque. J'avais tout simplement oublié que je lisais Haruki Murakami...Je m'attendais à une "chasse" ou plutôt une course. Mais cela prend du temps avant d'en venir au fait, d'attendre parler de cette course au mouton sauvage.
Le narrateur parle beaucoup de sa vie la premiere partie du roman qui fera un sens pour moi plus tard durant ma lecture du pourquoi.
Cette histoire loufoque se laisse lire, il ne faut pas chercher à comprendre. Je regrette ne de pas avoir trouvé autant de magie et poésie que dans "Rivage sur Kafka".
Cependant, pour ceux qui voudraient lire cet auteur pour la première fois ce n'est pas le roman que je conseillerais.

Extrait :
"La nuit était étrangement douce, tandis que le ciel demeurait de plomb. Un vent humide du sud soufflait tranquillement. Comme d'habitude. Une odeur de mer se mêlait à un pressentiment de pluie. Les alentours étaient plongés dans dans une languissante nostalgie. L' herbe drue des berges aménagées résonnait du chant des insectes. A tout moment, la pluie semblait vouloir se mettre à tomber. Une pluie si fine qu'on se demandait si s'il pleuvait vraiment, et qui pourtant vous détrempait de pied en cap sous vos vêtements.
 Dans la lumière blanche et incertaine des lanternes, on voyait courir l'eau de la rivière. Une eau peu profonde qui vous arrivait à peine aux chevilles. Elle était aussi claire qu'autrefois. Comme elle provenait directement de la montagne, il n'y avait aucune raison pour qu'elle fût polluée. Petits cailloux et terres sabloneuses rolait au fond du lit de la rivière où, ça et là, de petits barrages étaient destinés à arrêter les sables mouvants. Au bas de ces barrages, dans des trous d'eaux profondes, nageait des petits poissons.
Durant les périodes de sécheresse, le flux est littéralement bu par le fond sabloneux, ne laissant qu'un chemin de sable blanc légèrement humide. En guise de promenade, je décidai de suivre ce chemin en direction de l'amont et de chercher le point où la rivière était absorbée par son lit. Je finis par m'arrêter, croyant avoir découvert quelque chose, comme l'ultime filet du cours d'eau, puis, l'instant d'après, tout avait disparu. Les ténèbres des profondeurs de la terre l'avaient avalé furtivement
J'aimais les chemins en bordure des fleuves. Aller avec le courant de leur eau. Et sentir leur respiration au gré de la marche. Les fleuves vivaient. Ils avaient fait les villes. Au cours des dizaines de milliers d'année, ils avaient usé les montagnes, transporté les terres, comblé les mers, puis fait poussé les arbres. Depuis le début des temps, les villes leur appartenaient, et sans doute ne cesseront-elles jamais de leur appartenir.
En cette saison des pluies, les eaux coulaient dans leur lit, tout au long, jusqu'à la mer. Les arbres plantés en bordure de la rivière embaumaient la jeune pousse. Ce verdoiement imprégnait l'air en profondeur. Quelques couples étaient allongés sur l'herbe, épaule contre épaule, des vieux promenaient leur chien. Des lycéens fumaient une cigarette à côté de leur moto. Une nuit de début d'été comme tant d'autres. "



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commentaires

F
c'est vrai que ça a l'air loufoque !!fesciné par sdes roeilles !...!!cela doit être un lecture divertissante !bises et bon dimanche !!
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K
bonjour Nini, j ai bien aimé les images de la description que tu as mise mais je suivrais ton conseil car j'aime bien moi aussi en venir au fait :))j'espère que tu vas bienbisous
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