27 juillet 2007
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Après l'introduction que j'ai faite il y a une dizaine de jours, j'ai décidé de publier une partie de mes aventures d'au-pair une fois par semaine (dut à une promesse). Car qui dit vie de jeune fille au-pair ne dit pas forcément partie de plaisir tout les jours! De plus ce n'est pas si facile d'écrire, même basé de mon journal intime...Nostalgie quand tu nous tiens...
Je commence à contacter quatre familles. La plus part des familles ont déjà trouvé mais une d'elle avait fait suivre mon e-mail à une de ses collègue de travail qui m'a contacté. Le 31 juillet je recois un e-mail de la famille de Myriam, elle aurait eu besoin de quelqu'un à partir du 4 aout mais ensuite elle a pensé que j'aurais aimé avoir un peu plus de temps. Après quelques échanges d'email, et un bref appel téléphonique on s'était mise d'accord. J'arrivais le 27 aout 2003 à Dublin, et vivrais avec ma famille d'accueil à Ratoath, Co.Meath.
Je ne peux vous raconter comment j'étais ce matin là. Je n'arrivais pas à prendre mon petit déjeuner et j'étais tellement nerveuse que j'en ai vomit. Ma mère avait mis mes bagages dans la voiture et m'amena chez mon père qui m'amana à son tour à l'aéroport de Bordeaux. Lui dire au revoir à ma mère ne fut pas la chose la plus simple.
Au moment de l'enregistrement des bagages: j'avais pratiquement le double qui m'était authorisé. J'essaiais d'expliquer ma situation à la dame : je partais pour une année mais n'avait aucune idée si j'allais revenir entre temps chez moi. Elle baissa un peu les poids mais j'ai quand même dut payer 120€ de surchargement de bagages! Alors là, je vais vous donner un bon conseil : soit vous vous envoyer des colis chez votre famille d'accueille ou soit vous prenez le stricte minimum et vous vous racheterez une garde robe et produit de beauté lorsque vous arriverez à destination.
Lorsque l'avion se rapprocha de Dublin, j'avais l'impression que c'était un rêve, que j'allais me réveiller dans ma petite chambre. Quelle émotion j'ai ressentie lorsque je faisais mes premiers pas sur le sol irlandais. Myriam, la maman, m'avait envoyé une photo de ses deux filles que je devais m'occuper Alexandra - qui avait 9 ans- et Elsa - si je me souviens bien elle avait 6 ans- mais aucune d'elle. Mais elle me reconnu.
Elle m'expliqua qu'en ce moment c'était une jeune cousine de la famille qui s'occupait des filles, et qu'elle serait là jusqu'à la fin de la semaine. La chambre qui m'était destinée était occupé par cette jeune fille, et je dormis donc dans la chambre d'Alexandra.
La semaine avec la cousine des filles se passa bien. Elle m'expliqua un peu comment ca se passait avec les petites, et me donna quelques conseils vis-à-vis de leurs caractères. Ce que je trouvais une bonne chose.
Les premières nuits, je pleurais beaucoup lorsque j'étais allongée, je repensais à ma famille, à mon petit monde dans lequel je vivais et me demandais si j'allais tenir le coup.
J'essayai de m'intégrer dans la famille le mieux que je pouvais en allant avec eux lors de leurs sorties (promenade, course,etc)
Harold ayant remarqué lors de ma première soirée chez eux que j'avais un tatouage sur mon épaule dissimulé par mon débardeur, m'a demandé de le lui montrer, et je lui expliqua que j'avais une passion pour tout ce qui concernait les mamifères marins (et ca le reste toujours). Il me raconta alors que sa famille et lui même avaient eut l'occassion de voir des baleines en milieux naturelles. Et que lui aussi avait des tatouages : un immense dragon, et deux avec des tigres car il les adorait.
Quand à Myriam, elle était plutôt du genre cassanière, et avait une maladie gènetique, dont Elsa avait.
Lors de mon deuxième week-end dans cette bonne famille, nous parions au sud de Cork, à Castelshendtown, en voiture des que les filles sont sorties de l'école. Nous arriverons tard dans la nuit après quatre heures de route. Le lendemain matin fut mon tout premier ''irish breakfast'' et nous sommes partis ensuite au lieux où nous devions prendre un petit bateau et prendre la mer et aller voir les dauphins. Le capitaine, Collin barnes, avait dit qu'il avait vu une centaine de dauphins et trois baleines. Nous n'avions rien vu, à part des phoques. La sortie en bateau m'avait fait du bien et changé les idées. J'avais l'impression de renaître tellement cela m'était agréable. Beaucoup de rire losrque nous nous ramassions des grosses douches, j'en ai eu deux et j'ai été très heureuse à la suite lorsque j'ai voulu déméler mes cheveux!
Mes impressions au bout de deux semaines étant que je commencais à me sentir moins ''home sick'' (mal du pays), même si la moindre pensée à ma famille me faisait monter les larmes aux yeux, et je trouvais que les gens étaient assez sympatiques en Irlande même si cela ne m'était pas facile de comprendre ce qu'ils disaient avec leur accents.
Avec les enfants, j'avais peut-être chercher à être un peu trop stricte lorsqu'elles revenaient de l'école, après le gouter, je tenais absolument qu'elles fassent leur devoir. Harold m'expliqua qu'il était peut-être compréhensible, qu'après une journée à l'école, se serait bien de les laisser relaxer un peu en jouant.
Les journées, entre le temps où j'avais laissé les filles à leur école qui était près de leur maison, et le moment où je partais les chercher, me parraissaient un peu longue. Tout les matins, j'avais mon rituel : débarasser et nettoyer la table, faire la vaisselle, passer un coup de balai dans la cuisine. Ensuite, soit je regardais la télé, soit je lisais, soit encore j'écrivais.
Harold, le papa, travailla ensuite vers la fin septembre en shift. Il arrivait par moment qu'il était à la maison toute la journée, et généralement m'en faisait profiter pour faire visiter les alentours ou alors aller faire les courses avec lui (je peux vous promettre que même faire les course pour moi était une sorte de récréation!).
Comme j'avais fait comprendre lors de mes premiers contact par email avec les parents que j'adorais la photo (et ca le reste), ils m'ont demandé quel genre d'appareil photo j'avais. Je me souviens comment j'en avais honte sur le coup car ils ont rit un peu. C'était un simple appareil photo mais quand vous allez sur vos 21 ans et chercher à économiser le moindre cents,c'est sûre je n'avais un bel appareil photo numérqiue comme le leur....
Donc ils m'ont proposé de m'apprendre la photo et de me donner quelques conseils suivant les cas. Ils avaient un autre appareil photo numérique avec lequel je m'excercais puis avec le leur. J'avais montré à Harold des photos que j'avais amené avec moi de France. Il m'avait dit qu'il trouvait que j'avais de bonnes idées. Ce qui m'avait fait bien sure sourire, et me donner un peu plus confiance en moi. car la derniere chose que j'avais en moi-même, c'était bien.
Donc lorsqu'on partait se promener, souvent j'avais droit à des conseils et pratique de la photographie. L'ainée des filles, Alex, avait aussi cette passion pour la photo et avait un appareil argentique. Ca aussi fut pour moi des moments de récréations.
Je commence à contacter quatre familles. La plus part des familles ont déjà trouvé mais une d'elle avait fait suivre mon e-mail à une de ses collègue de travail qui m'a contacté. Le 31 juillet je recois un e-mail de la famille de Myriam, elle aurait eu besoin de quelqu'un à partir du 4 aout mais ensuite elle a pensé que j'aurais aimé avoir un peu plus de temps. Après quelques échanges d'email, et un bref appel téléphonique on s'était mise d'accord. J'arrivais le 27 aout 2003 à Dublin, et vivrais avec ma famille d'accueil à Ratoath, Co.Meath.
Je ne peux vous raconter comment j'étais ce matin là. Je n'arrivais pas à prendre mon petit déjeuner et j'étais tellement nerveuse que j'en ai vomit. Ma mère avait mis mes bagages dans la voiture et m'amena chez mon père qui m'amana à son tour à l'aéroport de Bordeaux. Lui dire au revoir à ma mère ne fut pas la chose la plus simple.
Au moment de l'enregistrement des bagages: j'avais pratiquement le double qui m'était authorisé. J'essaiais d'expliquer ma situation à la dame : je partais pour une année mais n'avait aucune idée si j'allais revenir entre temps chez moi. Elle baissa un peu les poids mais j'ai quand même dut payer 120€ de surchargement de bagages! Alors là, je vais vous donner un bon conseil : soit vous vous envoyer des colis chez votre famille d'accueille ou soit vous prenez le stricte minimum et vous vous racheterez une garde robe et produit de beauté lorsque vous arriverez à destination.
Lorsque l'avion se rapprocha de Dublin, j'avais l'impression que c'était un rêve, que j'allais me réveiller dans ma petite chambre. Quelle émotion j'ai ressentie lorsque je faisais mes premiers pas sur le sol irlandais. Myriam, la maman, m'avait envoyé une photo de ses deux filles que je devais m'occuper Alexandra - qui avait 9 ans- et Elsa - si je me souviens bien elle avait 6 ans- mais aucune d'elle. Mais elle me reconnu.
Elle m'expliqua qu'en ce moment c'était une jeune cousine de la famille qui s'occupait des filles, et qu'elle serait là jusqu'à la fin de la semaine. La chambre qui m'était destinée était occupé par cette jeune fille, et je dormis donc dans la chambre d'Alexandra.
La semaine avec la cousine des filles se passa bien. Elle m'expliqua un peu comment ca se passait avec les petites, et me donna quelques conseils vis-à-vis de leurs caractères. Ce que je trouvais une bonne chose.
Les premières nuits, je pleurais beaucoup lorsque j'étais allongée, je repensais à ma famille, à mon petit monde dans lequel je vivais et me demandais si j'allais tenir le coup.
J'essayai de m'intégrer dans la famille le mieux que je pouvais en allant avec eux lors de leurs sorties (promenade, course,etc)
Harold ayant remarqué lors de ma première soirée chez eux que j'avais un tatouage sur mon épaule dissimulé par mon débardeur, m'a demandé de le lui montrer, et je lui expliqua que j'avais une passion pour tout ce qui concernait les mamifères marins (et ca le reste toujours). Il me raconta alors que sa famille et lui même avaient eut l'occassion de voir des baleines en milieux naturelles. Et que lui aussi avait des tatouages : un immense dragon, et deux avec des tigres car il les adorait.
Quand à Myriam, elle était plutôt du genre cassanière, et avait une maladie gènetique, dont Elsa avait.
Lors de mon deuxième week-end dans cette bonne famille, nous parions au sud de Cork, à Castelshendtown, en voiture des que les filles sont sorties de l'école. Nous arriverons tard dans la nuit après quatre heures de route. Le lendemain matin fut mon tout premier ''irish breakfast'' et nous sommes partis ensuite au lieux où nous devions prendre un petit bateau et prendre la mer et aller voir les dauphins. Le capitaine, Collin barnes, avait dit qu'il avait vu une centaine de dauphins et trois baleines. Nous n'avions rien vu, à part des phoques. La sortie en bateau m'avait fait du bien et changé les idées. J'avais l'impression de renaître tellement cela m'était agréable. Beaucoup de rire losrque nous nous ramassions des grosses douches, j'en ai eu deux et j'ai été très heureuse à la suite lorsque j'ai voulu déméler mes cheveux!
Mes impressions au bout de deux semaines étant que je commencais à me sentir moins ''home sick'' (mal du pays), même si la moindre pensée à ma famille me faisait monter les larmes aux yeux, et je trouvais que les gens étaient assez sympatiques en Irlande même si cela ne m'était pas facile de comprendre ce qu'ils disaient avec leur accents.
Avec les enfants, j'avais peut-être chercher à être un peu trop stricte lorsqu'elles revenaient de l'école, après le gouter, je tenais absolument qu'elles fassent leur devoir. Harold m'expliqua qu'il était peut-être compréhensible, qu'après une journée à l'école, se serait bien de les laisser relaxer un peu en jouant.
Les journées, entre le temps où j'avais laissé les filles à leur école qui était près de leur maison, et le moment où je partais les chercher, me parraissaient un peu longue. Tout les matins, j'avais mon rituel : débarasser et nettoyer la table, faire la vaisselle, passer un coup de balai dans la cuisine. Ensuite, soit je regardais la télé, soit je lisais, soit encore j'écrivais.
Harold, le papa, travailla ensuite vers la fin septembre en shift. Il arrivait par moment qu'il était à la maison toute la journée, et généralement m'en faisait profiter pour faire visiter les alentours ou alors aller faire les courses avec lui (je peux vous promettre que même faire les course pour moi était une sorte de récréation!).
Comme j'avais fait comprendre lors de mes premiers contact par email avec les parents que j'adorais la photo (et ca le reste), ils m'ont demandé quel genre d'appareil photo j'avais. Je me souviens comment j'en avais honte sur le coup car ils ont rit un peu. C'était un simple appareil photo mais quand vous allez sur vos 21 ans et chercher à économiser le moindre cents,c'est sûre je n'avais un bel appareil photo numérqiue comme le leur....
Donc ils m'ont proposé de m'apprendre la photo et de me donner quelques conseils suivant les cas. Ils avaient un autre appareil photo numérique avec lequel je m'excercais puis avec le leur. J'avais montré à Harold des photos que j'avais amené avec moi de France. Il m'avait dit qu'il trouvait que j'avais de bonnes idées. Ce qui m'avait fait bien sure sourire, et me donner un peu plus confiance en moi. car la derniere chose que j'avais en moi-même, c'était bien.
Donc lorsqu'on partait se promener, souvent j'avais droit à des conseils et pratique de la photographie. L'ainée des filles, Alex, avait aussi cette passion pour la photo et avait un appareil argentique. Ca aussi fut pour moi des moments de récréations.
To be continued